top of page
Photo du rédacteurJean-Christophe DIMINO

Ma connaissance des prix du marché immobilier de Nice

Ma réponse à la question pertinente d'un client-acquéreur.


Il y a quelques jours, un client-acquéreur m’a posé une question pertinente ; une vraie question de journaliste que je ne m’étais jamais posée - comme quoi j’ai perdu la main en tant qu’ancien journaliste moi même - une question qu’on pourrait entendre sur un plateau de télévision. La suivante :


Combien de biens visitez-vous en moyenne chaque année ?

Alors là… Il m’a fallu une bonne minute pour faire un rapide calcul.


Chaque jour, je vois peut-être 3-4 nouveaux biens, que ce soit pour établir des avis de valeur (estimations), pour découvrir des biens rentrés par des collègues Keller Williams ou des biens en collaboration externe visités avec des acquéreurs. On va dire 3 en moyenne par jour sur 5 à 6 jours par semaine. Deux semaines de congés par an, ça nous donne à la louche 15 par 50 semaines, soit 750 nouveaux biens visités par an… Sur les 5 dernières années : environ 4000... Oui c’est ça, en moyenne 750 maisons ou appartements visités par an. Ça commence à faire.


Alors, pour revenir à la question de mon client, en tant que professionnel, je pense avoir une bonne connaissance des prix du marché immobilier dans ma zone d’influence de Nice et de ses environs. À force d’en voir, à force d’en vendre ou d’en acheter - selon les missions qui me sont confiées - et en plus de la formation continue, de l‘information accumulée, des conversations que l’on a chaque semaine avec des vendeurs et des acquéreurs, oui on peut sans flagornerie se targuer de maitriser la gamme des prix du marché immobilier local.


À quoi ça sert en somme ?


Eh bien à pouvoir évaluer au plus juste le prix raisonnable d’un bien par rapport à d’autres similaires dans sa typologie, son secteur géographique. Raisonnable parce que ce sera le sujet de ces prochaines années. On est en train de changer de paradigme, ça ne vous a pas échappé. Le marché immobilier chez nous sur la Côte d’Azur mais plus globalement en France voire à l’étranger est en train de glisser plus ou moins brutalement. Volume de ventes en baisse, des délais de vente qui s'allongent, de fortes discussions sur les prix affichés, le tout pour cause d’une baisse objective du pouvoir d’achat immobilier ; hausse des taux d’intérêt, forte inflation, prix de l’énergie qui s’affolent. En cela, la fête est finie. Je le disais dans un précédent podcast dès l’été 2022, c’est la fin de l’euphorie dans l’immobilier.


En conclusion cher vendeur, avant de fixer votre propre prix, sachez écouter l’expertise d’un professionnel aguerri, qui a des points de comparaison, est en contact avec la réalité du terrain, connait les budgets, la capacité d’emprunt des acquéreurs selon leur profession, leur âge et leurs critères-clé. Et retenez ce chiffre en ce qui me concerne ; 750 biens visités chaque année. J’en étais moi-même le premier étonné. Merci donc à mon client qui se reconnaîtra pour cette question pertinente, et qui m’a permis d’argumenter la valeur ajoutée qui est la mienne dans ce domaine de l’immobilier. À votre écoute pour tout projet de vente ou d’achat. L'année 2024 est celle où les acquéreurs solvables ont repris le pouvoir sur les vendeurs.


0 commentaire

Comments


bottom of page